L'air de l'Ain et des pays de Savoie

Maurienne

Les chiffres clés

Monoxyde de carbone (CO)

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Sur ce graphe, on voit une augmentation très nette des rejets de CO entre 1998 et 2001, attribuable exclusivement à la catégorie "industrie, artisanat,…". Mais attention, cette hausse brutale des émissions est artificielle : en effet, les données d'émission pour un émetteur industriel sont indisponibles pour l'année 1998.
C’est essentiellement la contribution du trafic aux émissions de CO qui diminue, en lien avec la progression technologique attribuable aux véhicules légers : cette tendance est visible sur les 3 années de références. Les autres secteurs sont en quasi-stagnation.

Composés organiques volatils non méthaniques (COVnm)

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Le secteur industriel et artisanal est le principal contributeur aux émissions de COVNM à hauteur de 30%. En seconde position viennent les émissions naturelles (forêts, prairies) dites "biogéniques", avec évidemment, d'année en année, la même constance dans les rejets. La contribution cumulée du chauffage varie entre 23 à 25%, alors que le trafic routier participe pour 20 à 13% chaque année des émissions de COV, une évolution qui va vers la diminution grâce aux progrès des normes d’émissions et du renouvellement du parc automobile.

Oxydes d'azote (NOx)

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Sans surprise, le principal contributeur aux émissions de NOx est le trafic routier. Le trafic PL est principalement concerné, mais comme les véhicules sont, pour la grande majorité, très récents, la rapide introduction des normes Euro II puis Euro III a spectaculairement permis de compenser le doublement du trafic entre 1998 et 2001. Cette part prépondérante du trafic routier ne doit cependant pas occulter le fait que, dans la vallée de la Maurienne, la contribution du secteur industriel est importante et atteint 30% des émissions en 2003, un chiffre qui ne s'oriente pas à la baisse.

Dioxyde de soufre (SO2)

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Le secteur "industriel, artisanal et petites entreprises" est à l’origine de 78% des émissions de SO2 en 1998 pour atteindre 65 % en 2003 : l'amélioration des procédés industriels ainsi que l'amélioration des combustibles (dont la teneur en soufre est de plus en plus faible) explique pour une large part cette progression pour ce polluant autrefois problématique. Viennent ensuite le chauffage (résidentiel, touristique et tertiaire) pour 20 à 30% en fonction de l'industrie, mais quasi stable en quantité, tout comme le trafic routier aux alentours de 2% en 1998 et 3% en 2003.

Poussières en suspension (PM)

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Le cumul chauffage résidentiel et chauffage tertiaire représente 55% des émissions de PM. L’industrie et l’artisanat et les petites entreprises représentent plus de 41%. Les 5% restant trouvent leur origine dans le trafic routier, exclusivement chez les véhicules équipés d'un moteur diesel.