L'air de l'Ain et des pays de Savoie

Vallée de Chamonix

Les chiffres clés

Monoxyde de carbone (CO)

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Le graphique montre, surtout au travers des émissions du trafic touristique, que l’évolution des normes d’émissions et le renouvellement du parc automobile ont une influence relativement importante sur les émissions des véhicules légers (VL). En effet, la diminution des rejets est très nette alors que si l'on se réfère à la variation de la fréquentation touristique au cours des trois années 1998, 2001 et 2003, celle-ci est restée quasi constante.

Composés organiques volatils non méthaniques (COVnm)

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Les émissions de COVNM sont dues principalement aux sources naturelles (biogéniques) dont la part est d'environ 50% : la forte présence de forêts de résineux (des épicéas principalement) sur les versants du territoire chamoniard explique cette très importante proportion Par ordre, viennent ensuite le trafic routier, le chauffage, les activités artisanales et les petites entreprises, avec dans l'ensemble une tendance à la diminution pour les émissions attribuables au trafic.

Oxydes d'azote (NOx)

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Comme nous l’avons souligné plus haut pour le monoxyde de carbone, l’impact du trafic est net sur les émissions de NOx, mais cette fois ce ne sont plus les véhicules légers mais la circulation des poids lourds (PL) qui en est principalement à l'origine. Du coup, avec la disparition totale des PL de transit en 2001, et leur timide retour en 2003, il est logique de constater une réduction de quasiment 50% par rapport à 1998.

Dioxyde de soufre (SO2)

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A Chamonix, le SO2 trouve principalement son origine dans le chauffage au fuel domestique, que ce soit à domicile ou dans les différents secteurs d'activités (tertiaire, artisanat,…). Le trafic ne représente qu’une faible proportion des émissions de ce polluant, notamment grâce à une désulfuration du gasoil devenue très efficace depuis de nombreuses années.

Poussières en suspension (PM)

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Ce sont les activités artisanales et les petites entreprises qui sont les principales sources d’émissions de PM. La part totale du chauffage, y compris le secteur tertiaire, se situe à environ 30%. Le trafic n’arrive qu’en troisième position, et, à partir de 2001 avec la diminution des véhicules PL, sa contribution diminue de moitié et se stabilise.
Sachant que le bois émet beaucoup plus de particules que le fuel, la “relativement faible” contribution du chauffage aux émissions de PM s’explique par le fait que sur la zone d’étude, 95% des installations de chauffage (hors électricité) fonctionnent au fioul contre 3% au bois. Mais attention, ce chiffre considère le mode de chauffage principal, mais ne tient pas compte des feux de cheminées d'agrément : on les sait très gros contributeurs à la pollution en particules, on suppose que leur nombre est important, mais les données officielles ne permettent pas de les quantifier.